Cascades en miroirs aux marées haletantes aspergées d’écume, roches léchées par le sel, mousses océanes, musiques en débits de tout, folle errance mendigot, souffle tranché au goulot, voyageur éprouvé, folle errance, souffle souffle, santé mendiée au souffle jusqu’à l’envol .. Mais ...
Quand tu me déclamaches
une chomartifelle
et que la bruche cache
un amas de pastels
sous le creux des hélas
s'enroulent nos pluriels
mais c'est le plassiport
qui déclenche le miel.
Et toi, tu m'aimes ?
Un mâle s'est fait la paire, c'était mon père.
Donc : mon père s'est fait la malle.
Mais quelle fut ta vie, père ?
Et maintenant où vis tu, père ?
Toi qui qui vitupéras tant,
paies tu tes langues de vipère ?
Ou bien meurs tu en paix, père ?
Es tu enfin heureux, père, dans ton repaire ?
Dis, père, est-ce que mourir
saoule l'âge ?..
Textes de Luc Baron
Les photos du spectacle à la Chapelle de Sarrant dans le Gers sont de Marylène Mateu